Europacity étant un projet européen, et même mondial, il sera donc fort bénéfique à la croissance touristique. Comme l'affirmait Emmanuelle Cosse ancienne ministre du logement et de l'habitat durable :
«Le projet connaît un rayonnement international dès l’ouverture: 25 millions devisiteurs franciliens et 6 millions de touristes extérieurs à l’Ile-de-France par an[...]»
En effet, comme il recense de nombreuses boutiques le projet aura un effet attractif pour la ville de Paris. Cela rejoint l’idée de besoin de croissance économique de la ville de Gonesse et des territoires limitrophe. Jean Viard, sociologue pour le groupe Auchan, prend position sur le sujet sur le site www.consruisons-europacity.com et affirme qu’"il imagine EuropaCity au milieu de ce territoire en train de mourir et de renaître...Car si là il ne nait rien, alors Paris sera Saint-Tropez... Il y a un gros moteur qui est en train de s’allumer au sud de Roissy."
C’est donc sur le tourisme recherchant un lieu de culture que se base le sociologue, mais aussi il use d’une personnification du territoire afin de nous faire comprendre le besoin de croissance qui pourrait être résolu par la venu de touristes sur ces territoires.
Cependant il n'en va pas du même avis pour le géographe Michel Lussault lors de son entretien avec le journal Le Monde. En effet, celui-ci porte un avis défavorable sur la question touristique. Plus précisément sur l'attractivité massive de touristes qu'engendrerai le projet. il répond donc à la question ainsi : "Je suis prêt à défendre le développement d'un "hub" mondial à Roissy, d'un pôle scientifique et technologique à Saclay, d'un grand centre d'affaires à la Défense, mais dans le cas d'EuropaCity, on ne voit pas très bien quelle impérieuse nécessité guide le projet. Pourquoi créer un pôle touristique de plus à Paris ?"[...]"Or, si les galeries commerciales se développent encore dans de grandes métropoles asiatiques, en Europe, on réfléchit plutôt à d'autres formes d'espaces commerciaux que de grands centres accumulateurs d'automobiles. On pense aujourd'hui aux services et aux commerces de proximité, à la diffusion du commerce par Internet, et on se demande si ces débats sont arrivés aux oreilles des concepteurs de ce projet. On reste globalement sur le même modèle que ce qu'on a fait depuis trente ans, avec les résultats qu'on connaît sur la qualité des villes."
Le géographe prend donc bien part sur le sujet du tourisme, mais aussi sur les conséquence que cela aura. En outre, il met en avant d’autre moyen qui pourrait selon lui remplacer ce type de hub notamment en citant « le commerce de proximité » et « commerce par internet ». Ces derniers sont des principaux acteurs d’une transition commerciale, qui serait de ne plus consommer dans une infrastructure néfaste sur plusieurs plans, mais bien que la consommation vienne à nous, ou soit déjà à coté de chez nous. Cette idée est directement liée à l'avis défavorable, au PLU de Gonesse du commissaire enquêteur Ronan Hebert car comme dit Michel Lussault « On réfléchit plutôt à d'autres formes d'espaces commerciaux que de grand centre accumulateurs d'automobiles». C'est ce qui nous informe sur une des conséquences, qui sera provoquée par le tourisme et qui est elle même due au non respect de la notion de développement durable par le PLU de Gonesse.
Les avis sur le tourisme qu'apportera le projet sont très divergent. Nous avons d'une part un besoin de croissance économique du territoire qui pourrait être compenser par le tourisme, et d'autre part l'avis défavorable du PLU de la ville et les conséquences néfaste qu'apportera le projet sur ce territoire.