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Le taux de chômage est élevé dans la ville de Gonesse. Cela nourrit principalement son besoin de croissance économique qui doit permettre la création d'emplois. Comme l’énonce Ronan Hebert, commissaire enquêteur choisi pour cette affaire publique, dans son rapport d’enquête : « [...] Le développement économique de Gonesse est souhaitable et justifié au titre de l’équité territoriale. ». Gonesse est donc une ville en déséquilibre économique par rapport à son territoire.

En effet, le sociologue Jean Viard nous fait bien ressentir ce besoin dans sa prise de position sur www.consruison-europacity.com :  « j’imagine EuropaCity au milieu de ce territoire en train de mourir et de renaître ». Ses propos illustrent bien le besoin de croissance économique de la ville.

Jean-Pierre Blazy, socialiste, écologiste et républicain, et maire de Gonesse défend aussi l’idée de rééquilibrer la ville de Gonesse par rapport à son territoire par la construction de ce centre au détriment de terres agricoles et déclare, au journal Le Parisien : « Nous proposons une approche équilibrée de l’aménagement du territoire entre préservation des terres agricoles, création d’espaces naturels, conservation du patrimoine et urbanisation maîtrisée pour améliorer la vie des Gonessiens ». De plus, il exprime encore une fois le besoin de croissance économique en évoquant l’amélioration de la vie des habitants de la ville. Le maire de Gonesse donne par ailleurs un avis favorable à ce projet et contredit l'avis du commissaire enquêteur Ronan Hébert, comme nous prouve ce passage de sa citation : « Nos projets sont menacés par des opposants qui viennent de l’extérieur du territoire pour empêcher tout développement qui profiterait aux habitants de l’Est du Val-d’Oise. ».

Madry, économiste et urbaniste, prend position sur le projet dans Le Parisien en considérant que son "impact sera positif si EuropaCity réussit le pari d’attirer une clientèle internationale ». Cela nous laisse penser que le projet pourrait répondre au besoin de croissance économique sous certaines conditions.

Enfin, le commissaire enquêteur ne reste pas sur ces simples mots et donne ainsi les moyens de remédier à un mauvais développement économique en disant :

« Le développement économique de Gonesse doit essayer :

- De réduire ses impacts environnementaux en commençant par diminuer la consommation de terres agricoles. Une réflexion devrait être menée pour intégrer les zones d’activités actuelles qui nécessitent une rénovation/ redynamisation/ densification/ transition pour redevenir attractives et ne pas risquer de devenir des friches.

- D’appréhender de manière plus étayée les impacts économiques et sociaux à l’échelle du Gand Roissy afin de ne pas détruire des équilibres socio-économiques existants.La dimension du projet d’Europacity présente des impacts écologiques, économiques et sociaux d’une échelle très supérieure à celle du territoire communal ce qui relève plus probablement d’un Plan Local d’Urbanisme Intercommunal.»

Ici, il souligne également la question de l'échelle quant à la croissance. C'est à dire que l'on ne sais pas vraiment à quelle échelle faut-il appréhender le projet. Ronan Hebert évoque ce plan local d’urbanisme comme etant trop restreint. En effet, étant donné qu’il s’étend qu’à l’échelle de cette ville, il ne prend pas en compte les territoires voisins. Cette délétion de ces territoires causerait des déséquilibres économiques au niveau régional. L'avis de la région ne devrais donc pas être laissée de coté selon lui.

Image satellite de la position du projet
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